Si l’on se base sur les prévisions de (UNFCC, 2014) l’occurrence des types d’épisodes pluvieux intenses seront plus nombreux dans certaines régions, tandis que d’autres régions de la planète, les périodes de sécheresse se révèleront plus longues.
Pour ce qui concerne le Népal, nous pouvons prévoir une augmentation du nombre d’épisodes pluvieux et de moussons intenses, combinés avec une plus longue période sèche ainsi qu’une variabilité plus importante dans l’occurrence des phénomènes et une augmentation de la force des aléas.
Des effets néfastes qui affectent déjà les communautés marginalisées des régions montagneuses de l’Himalaya.
Et pourtant, avec une restauration des écosystèmes, nous pouvons réduire les effets ressentis lors des périodes de sécheresse et réduire l'impact des moussons sur les territoires. Tout le défi est donc de restaurer les écosystèmes afin d’engendrer des microclimats locaux plus résilients face au changement climatique.
Dans les zones rurales de Pokhara, les paysans des « communautés de pluie » luttent pour améliorer la gestion de leurs écosystèmes.
Ils contribuent collectivement à la réhabilitation des traditionnels pokharis (bassin de rétention) pour augmenter les surfaces de rétention d’eau sur leur territoire. Des structures qui offrent également une ressource en eau abondante pour l’irrigation des cultures paysanne.
Les paysans contribuent aux travaux de maintenance du sol et se préparent à la prochaine campagne de reforestation. Des mesures qui permettront une stabilisation des sols, régénéreront le couvert végétal et réduiront le rayonnement solaire direct sur les sols.
Ils ont également construit leurs propres serres familiales afin de diversifier les espèces qu’ils cultivent, et notamment des espèces à fort potentiel économique.