Dans le Sine Saloum, l’avancée des terres salées représente l’une des principales causes de recul de la mangrove et du couvert végétal, de la dégradation des terres et de la contamination des aquifères, qui constituent le socle de l’écosystème et de la biodiversité qui l’habite. Océanium, l’IRHA et APAF Sénégal joignent leur effort et expertise pour apporter une réponse efficace à ces défis.
Grâce à des interventions combinées, en matière de gestion des ressources en eau de pluie, d’un travail de réintroduction d’îlots agroforestiers, et de renforcement de capacité des communautés, nous sommes en mesure de stopper ce cercle vicieux.
Nous sommes allés à la rencontre d’Elhadji Faye, habitant du village de Faoye et membre du comité villageois mangrove dans la commune de Djilasse, afin qu’il nous livre ses impressions. Elhadji est bénéficiaire du programme de lutte anti-érosive.
« En tant qu’habitant du village de Faoye, je dois dire je suis satisfait du travail mené au quotidien par les équipes d’Oceanium et leurs partenaires pour accompagner le développement du village.
Depuis le démarrage du projet Foret de la mer dans la zone, avec les composantes mangrove, Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) et agroforesterie, nous sommes satisfaits des résultats obtenus sur le terrain notamment avec la lutte anti érosive qui empêche le ruissellement des eaux de pluies.
Les formations données par les animateurs de terrain d’Océanium et de l’IRHA sur le terrain ont été très utiles et nous ont permis d’appliquer les techniques enseignées dans d’autres champs du village affectés par les problématiques de ruissellement. Notre objectif commun est que tous les paysans puissent s’approprier le modèle de lutte anti-érosive, notamment pour en bénéficier dans les champs qui se trouvent en lisière du fleuve. »