Le projet « Communautés de pluie » vise à améliorer la résilience des populations népalaises face aux aléas du changement climatique en restaurant les fonctionnalités des écosystèmes, améliorant la disponibilité en eau, consolidant les pratiques agricoles et promouvant une gestion collective et durable des ressources naturelles à l’échelle du bassin versant par les acteurs locaux dans la région d’intervention
Partenaires
En collaboration avec Kanchan Népal, Li-Bird, SVSI, FECOFUN, Pokhara Metropolitan, DWSS
Bailleurs
Fédération Genevoise de Coopération (FGC),Services Industriels de Genève (SIG), L’Effet Papillon, Swisslos Argovie
Bénéficiaires
- 2000 ménages dans 10 communautés pluviales (bénéficiaires directs)
- 3000+ ménages de la région de Tobang, district de Chitwan (bénéficiaires indirects)
- 5000+ ménages de la région de Pokhara, district de Kaski (bénéficiaires indirects)
- 75 ménages équipés de réservoirs de collecte d'eau de pluie
- 35 ménages équipés de serres pour le maraîchage
- 300 ménages bénéficiant de la réhabilitation de sources
- 4500 ménages bénéficiant de la réhabilitation d'étang de rétention (pokharis)
- 7500 ménages bénéficiant d'une campagne de reboisement
- 100 membres des autorités locales
Coût Total
724'000 CHF
Période
2023-2026 (36 mois)
Dans la région de Tobang et de Pokhara, les communautés souffrent d'un manque cruel d’accès à l’eau et à de bonnes pratiques d’hygiène.Si notre partenaire Kanchan Nepal est déjà intervenu en construisant 33systèmes GEP individuels dans le village de Tobang ainsi que 30 dans la région de Pokhara, l'approvisionnement reste néanmoins insuffisant. La dispersion des ménages en petits groupe de maisons, rend difficile la mise en place de systèmes plus large pour satisfaire la demande. Ainsi, si les ménages situés en aval peuvent être alimentés par des systèmes gravitaires, les ménages situés sur les parties hautes des collines manquent d'infrastructures et souffrent, de manière récurrente, du manque d'eau en saison sèche.
A cette situation d’insécurité hydrique s’ajoute les mauvaises pratiques agricoles, la qualité des sols et la déforestation rampante sur les versants adjacents. La perte de couvert végétal favorise, en effet, les phénomènes de ruissellement intenses lors d’épisodes pluvieux, ce qui génère de l’érosion et la perte des sols, tout en ne permettant pas l’infiltration. En conséquence, les nappes souterraines à terme s’assèchent, les sols se dégradent, les rendements agricoles diminuent exposant d’autant les communautés aux risques d’une insécurité nutritionnelle.
En raison de la topographie importante de la zone, l'eau destinée à la consommation et aux tâches ménagères n'est disponible qu’au niveau des sources et des résurgences saisonnières situées entre 50m et 100m en aval de la colline.
Ces dernières années, la variation des précipitations, en partie dû au changement climatique, a grandement affecté les rendements des sources, qui ont tendance à diminuer et à fragiliser, d’autant plus, les communautés de ces régions. Si de nombreuses communautés du district de Kaski peuvent être desservies par des systèmes d'adduction d'eau par gravité, cet approvisionnement ne fonctionne pas en revanche pour les ménages vivant en haut des collines. La tête de la colline n'étant pas suffisante pour stocker suffisamment d'eau et alimenter les sources en altitude. Cette situation a par ailleurs été exacerbée par le tremblement de terre survenue en avril 2015. Les secousses ont effet modifiés certaines des veines et résurgences dans les collines.
De nos jours, de nombreux systèmes sont possible afin de desservir par pompage, l’eau sous pression pour l’amener à plus de 80-100 m de dénivelé. Néanmoins, ces techniques sont coûteuses et complexes à mettre en œuvre dans de ce type de contextes. Afin de maintenir le système, il est également nécessaire de mettre en œuvre les systèmes de recouvrement coûteux sous peine de rapide dysfonctionnement.
Les eaux pluviales sont une ressource qui est aujourd’hui sous-évaluée et à ce titre sous utilisée dans la mise en place d’une réponse dans l’approvisionnement en eau des communautés rurales. La bonne gestion de cette ressource est une option qui s’avère pourtant pertinente et efficace afin de répondre aux besoins fondamentaux des communautés marginalisées vivant au sommet des collines.L’approche du« Water Use Master Plan » (WUMP) est conduite pour mettre en place une gestion intégrée des ressources en eau dans la zone d’intervention.Les communautés ainsi que les autorités locales sont impliquées tout au long du processus.
Afin de comprendre les savoirs des communautés en termes de gestion de l’eau, un exercice de cartographie 3D participative est mené. Ce travail permet de déterminer l'emplacement des points d'eau, de décrire les caractéristiques des sources, de comprendre les facteurs environnementaux qui influencent la résilience des services, et enfin de définir une méthodologie en matière de gestion des sources.
Les acteurs locaux sont accompagnés et renforcé techniquement sur la maîtrise et l’optimisation des ruissellements pluviaux au sein du territoire, ainsi que l’aménagement de dispositifs antiérosifs, de collecte et de recharge des aquifères.
"J'ai souhaité participer à cette initiative de reforestation avec ma communauté pour montrer l’exemple ! Stopper l'érosion du sol et rajeunir nos forêts communautaires est une très bonne chose."
(FECOFUN Secretary of Rupa Municipality Credit@Kanchan Nepal, 2021)
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