Le projet Sunu Ecosystème, Sunu Ëulëuk – Appuyer la transition vers des territoires agroécologiques a pour objectif
d’accompagner la transition d’une agriculture pluviale à une agriculture paysanne résiliente qui renforce la souveraineté alimentaire tout en respectant l’équilibre des écosystèmes. La restauration durable des bases productives, la maîtrise du cycle de l’eau et l’accès facile au foncier constituent des moteurs clés de cette évolution souhaitée.
Bailleurs
Fédération Genevoise de Coopération
Bénéficiaires
320 producteurs
1500 ménages (déchets)
6280 membres de communautés
60 membres des comités de gestion
220 maîtrises d’œuvres locales
3100 élèves et enseignants
255 agents municipaux et techniques
Coût Total
639'000 CHF
Période
2021-2024 (36 mois)
Le bassin arachidier au Sénégal constitue une des plus grandes régions de départ pour l’émigration (nationale et extérieure), depuis la crise agricole des années 1970. Le Sine-Saloum est une région pauvre à forte dominante agricole qui doit faire face au changement du paradigme de production. Les faibles niveaux de productivité et d’attractivité agricoles, de valorisation des opportunités d’emplois au sein et en dehors de ce secteur, accentuent les difficultés économiques des familles. A cette situation de vulnérabilité et d’insécurité alimentaire des populations s’ajoute le changement climatique, qui accentue les extrêmes (sécheresse, variabilité/intensité des périodes de pluies), accélérant une perte progressive de la biodiversité, des sols et des écosystèmes.
Le projet a pour objectif d’accompagner la transition d’une agriculture pluviale de subsistance (fortement exposée et vulnérable aux aléas climatiques) à une agriculture paysanne résiliente qui renforce la souveraineté alimentaire tout en respectant l’équilibre des écosystèmes. La restauration durable des bases productives, la maîtrise du cycle de l’eau et l’accès facile au foncier constituent des moteurs clés de cette évolution souhaitée.
Le faible niveau d’instruction et de qualification des jeunes, en particulier des femmes, et leur accès difficile aux services financiers, les mettent dans une situation de précarité extrême. Nombreux sont ceux qui optent pour l’émigration, cette solution est devenue l’alternative privilégiée pour espérer un avenir meilleur.
Cette situation difficile des femmes est accentuée par une disparité dans l’accès à la terre. C’est pourquoi, elles ne jouent pas, jusqu’à présent, de rôle prépondérant dans la lutte contre la dégradation des sols et des écosystèmes. Cependant, elles adhèrent généralement aux dispositions réglementaires des aires mises en défens pour une régénération naturelle ou assistée. Même si les autorités locales commencent à appréhender l’exigence d’équité pour l’accès des femmes à la terre, des démarches de plaidoyer seront entreprises, dans le cadre du projet, auprès d’elles et des chefs coutumiers. Celles-ci leur permettront de faciliter la mise à disposition des surfaces pour mener leurs activités agricoles et participer ainsi plus activement aux actions de restauration des terres.
Bénéficiaire: IRHA
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